mercredi 12 novembre 2014

Derrière les accusations d'antisémitisme, les claquements de jambes du lobby sioniste

http://www.dailymotion.com/video/x29uwh0_dieudonne-et-alain-soral-presentent-le-parti-reconciliation-nationale-11-11-2014_news

Les activistes sionistes utilisent leur pouvoir pour créer le chaos. Un premier groupe de sionistes dits "antiracistes" a amené des immigrés en masse avec la volonté ferme de ne pas les assimiler et en diabolisant le français patriote. Puis un 2e groupe de sionistes cette fois anti-islam, actuellement majoritaire, autorise de nouveau le Français moyen a être patriote à condition qu'il considère le musulman comme fautif.

Soral et Dieudonné sont d'authentiques antiracistes (mais sont traditionalistes et nationalistes, ce qui ne plaira pas à tout le monde) : ils proposent d'insister sur le fait que les musulmans ont les mêmes valeurs que tous les Français qui ne renient pas leur héritage : c'est une réconciliation. Soral et Dieudonné invitent tous les Français dont les Juifs (les "Juifs du quotidien") à comprendre que le chaos et la guerre civile sont préparés depuis longtemps par les activistes sionistes qui ont trop longtemps bénéficié d'un pouvoir qui les a corrompus.

dimanche 6 juillet 2014

Bienvenue en dictature douce !

Il est crucial de regarder le contexte actuel via les médias alternatifs.

 Derrière les résolutions philosophiques et politiques des concitoyens qui font l'énorme erreur de faire confiance aux merdias se cache une naïveté grossière qui consiste à ne jamais voir le tribalisme sioniste caché derrière l’alibi de l’universalisme. Vous êtes contre le “complotisme” DONC Bernard-Henry Levy et autres oligarques vicieux ont tout le loisir d’exploiter les ressources de la France pour servir des intérêts étranger et ce dans un climat de manipulation médiatique kafkayen. Ne soyez pas naïfs : la plupart des gens que vous appelez naïvement « fascistes » sont des conservateurs, des patriotes et des critiques du phénomène de double allégeance chez les élites ; en démocratie, ils ont le droit d’avoir ces opinions. Mais ces gens-là, ces concitoyens dissidents, sont sournoisement opprimés.

Il existe bien sûr du complotisme insensé mais il faut constater des choses qui ne sont pas des complots mais des convergences idéologiques entres hommes & femmes de pouvoir (que l'on voit très bien se réunir au Siècle). Il est aujourd'hui facile de constater des phénomènes :
- de proximité idéologique chez les élites (par exemple les actionnaires des grands groupes qui détiennent médias : pensée unique, mensonge généralisé, propagande anti-conservatisme et pro-sioniste dans les “JT” qui sont des émissions militantes) ;
- de domination idéologiques d'élites sur d'autres (le Crif dictant sa grille de lecture aux autres hommes de pouvoir).

L'idéologie dominante (qui résulte en une propagande médiatique) est progressiste, mondialiste, atlantiste et sioniste. L'objectif est de disqualifier le conservatisme, le patriotisme national et toute critique de l'oligarchie sioniste en place. Les citoyens qui accordent passivement leur confiance aux médias sont donc neutralisés intellectuellement et moralement ; ils ne voient pas qui sont les méchants & voient en leurs concitoyens renseignés des extrémistes frustrés dans la vie.

Critiquez le lobby sioniste et vous serez déclaré antisémite. Pointez du doigt les abus de pouvoir du lobby LGBT et on vous présentera comme quelqu'un d'arriéré, d'homophobe et de fascisant.

Il y a ENORMEMENT de faits qui se sont accumulés pour prouver l'existence d'un "Système", vous savez, celui dénoncé par la quenelle de Dieudonné. Voir par exemple ces révélations sur les merdias : http://www.dailymotion.com/video/x1bwehd_restez-debranches-episode-4-les-medias_webcam#from=embediframe
 Il y a une oligarchie, c'est absolument factuel.
- Le Crif invite du pouvoir et lui dicte sa grille ;
- "les Juifs" sont désormais "l'avant-garde de la République" selon notre premier ministre ;
- Israël est plus important que les retraites des Français selon l'un de nos députés ;
- la Ligue de Défense Juive qui s'entraîna dans des locaux de la police est la seule milice autorisée en France avec déni total de la part des médias et des personnes interviewées ;
- Bernard-Henry Levy, "membre de la tribu d'Israël" en charge des affaires géopolitiques en France n'est jamais critiqué sur son activisme pro-sioniste que l'on pourrait qualifier d'intégrisme talmudien, au lieu de cela les merdias lavent & repassent ses chemises ;
- le conseil d'Etat a été levé par Manuel Valls alors ministre de l'Intérieur de façon irrégulière pour neutraliser l'ennemi public Dieudonné, la séparation des pouvoirs a été bafouée dans une dynamique inquiétante qui ressemblait drôlement à une dérive totalitaire ;
- tabou total sur les financements de la guerre et de la mafia quand des entreprises et banques juives sont concernées (ne parlez surtout pas de Rothschild sinon on vous collera une croix gammée sur le front) ;
- tabou absolu sur le communautarisme juif (flagrant dans les médias et le cinéma) alors qu'on en fait des tonnes sur le communautarisme musulman ;
- omerta médiatique plus que grossière sur des organisations dirigeant l'activisme des élites comme le Siècle, Bilderberg ou l'indécrottable Franc-Maçonnerie ;
- la Shoah (dont la 2nde Guerre Mondiale est un point de l'histoire) que l'on tente inlassablement d'ériger en religion d'Etat ;
- juste avant le vote du mariage pour tous les médias ont toujours avantagé le camp progressiste en diffamant l'autre camp (voir les directs de BFM WC entre autres)
- jamais il n'a existé de description honnête des dissidents Français sur un merdia officiel, jamais il n'a été dit qu'A. Soral est un activiste opposé à une oligarchie radicalement sioniste, au lieu de cela il se serait toujours attaqué au peuple juif dans son ensemble, ce qui est strictement faux ;
- ETC (j'en oublie tellement) ! Réveillez-vous !
Je vous conseille de jeter un oeil curieux à l’Agence Info Libre si ce n’est Egalité & Réconciliation.

La France est tout sauf une démocratie aujourd’hui. C’est une dictature douce. Que faut-il entendre par dictature douce ? Une dictature sournoise et perverse : la terreur morale, la censure, l'auto-censure, l’anathème, la diffamation & la persécution judiciaire vis-à-vis de la dissidence remplacent l’envoi dans des camps de travaux par rapport à une dictature explicite. J’espère que ça vous gêne, au moins.

P.S. : je suis progressiste et cosmopolite, vous savez. Nul besoin d’avoir les valeurs de Soral et Dieudonné pour les défendre aujourd’hui (je connais d'ailleurs des lesbiennes qui défendent à juste titre la très conservatrice Farida Belghoul). Il suffit juste d’être démocrate. Et d’être curieux. Et de ne pas apprécier quand l’ensemble des merdias nous prennent pour de la pâte à modeler.

samedi 4 janvier 2014

Lévy contre Lévy

Décidemment, ce Max Lévy, il est pas mal. Je copie-collerai l'un de ses récents billets ici en précisant ma différence entre sa logique (soralienne) et la mienne : au lieu de critiquer la "communauté juive organisée" en lançant des procès d'intention aux oligarques juifs et philosémites, je bannis le procès d'intention et je ne dénonce que l'espace d'impunité entretenu par les médias à ces oligarques. Par ailleurs, je n'ai pas l'idéologie anti-progressiste des soraliens.

Je parle d'oligarques d'une part car l'union européenne et le système représentatif en soi présentent des failles démocratiques ce qui permet des prérogatives discrétionnaires et potentiellement des abus (cela s'est amplement vérifié) ; et d'autres part il est question d'oligarques pour la raison suivante : 
on est responsable de ses actes (on vit avec la crainte du retour de bâton), sauf quand on pratique la double allégeance envers la France et Israël (tricherie d'un lobby sioniste qui utilise des prérogatives de députés, entre autres), quand on obéit à la ligne imposée par le Crif tout en représentant le peuple français, quand on agit en opposition à la démocratie en favorisant une communauté par rapport à d'autres dans le droit à être ciblé par la satyre ou à la subvention publique, quand on refuse catégoriquement de faire la différence entre le peuple juif et ses représentants auto-proclamés afin de pouvoir incriminer facilement, quand on réserve l'intégrisme au christianisme et à l'islam en feignant d'ignorer qu'il peut être talmudien ou sioniste, quand on met de côté qu'Israël est gouverné par des rétrogrades racistes digne des moments de guerre et de ségrégation du XXe siècle (la fameuse "extrême droite"), et autres tabous philosémites soigneusement entretenus par les médias. La raison de l'impunité qui permet une certaine oligarchie est que, sur les points que j'ai mentionné, on ne peut pas se faire dénoncer autre part quand dans la dissidence grimpante. 

Sans procès d'intention envers ces juifs et philosémites de pouvoir, donc, je ne dénonce que la présence d'une impunité.

Maintenant c'est Lévy contre Lévy. Joli texte :

" Invitée du journal de France Culture le vendredi 3 janvier de cette nouvelle année, Élisabeth Lévy verse à nouveau dans la question, à laquelle elle soumet un peuple décidément de moins en moins terrorisé à l’idée d’y répondre.

On se souvient du désormais célèbre « Il y a trop de quoi ? », jeté au visage interdit du président du CRAN qui se plaignait du manque de représentativité des personnes issues de l’immigration africaine dans les médias.


Cette injonction contradictoire fut révélatrice de l’inquiétante schizophrénie qui guette les membres privilégiés de ma communauté.


« Il y a trop de quoi ? » signifiait à la fois « dites-moi ce que je ne veux pas entendre » et « vous voyez bien que vous ne pouvez pas le dire, alors taisez-vous ».


C’est un spectacle pathétique de voir combien la sincérité d’un credo universaliste et républicain se heurte à l’ethos tribal et suprémaciste à l’intérieur d’un même individu, victime consentante d’une duplicité destructrice instillée par le rabbinat impérial.


Ainsi voit-on, depuis quelques années que glisse le masque, les visages de ces représentants de la communauté captivante se déstructurer, leurs bouches fuyant leur nez et leurs yeux s’agitant dans leur orbites en cherchant la sortie. Parkinson perçant sous Finkielkraut, BHL dont la bouche en cul de poule tente de fuir à l’anglaise pour se cacher de trop de mensonges, Élisabeth dont les globules azurés semblent chercher frénétiquement le précieux anneau de son Seigneur.


Voyez maintenant le visage de l’ogre de Yaoundé, notre pape noir de la haine : point de tics, nul tocs, on n’y distingue aucune trace de lutte interne, de contradiction, toute l’adversité lui vient du dehors. À méditer.


Toujours sur le registre d’un questionnement qui relève autant de l’inquiétude que de la menace, notre agitée du bocal républicain a donc exprimé ses inquiétudes quant à la stratégie adoptée par les autorités au sujet de Dieudonné.


Manifestement empressée de réparer l’énorme bourde du petit Klarsfeld ayant appelé au trouble à l’ordre public afin de justifier a posteriori l’interdiction des spectacles de Dieudonné rêvée par le ministre de l’Intérieur, notre hystérique barbeau national a tenté de sauver la face.


Ainsi, plutôt que de donner du goy à moudre à la LDJ, elle en appelle à ne plus s’en prendre au prétendu « antisémitisme » de tous ces jeunes qui suivent l’humoriste franco-camerounais mais à leur rejet du « système ».


Élisabeth Lévy est peut-être psychiquement instable, mais, contrairement au chevelu halluciné du barreau, elle n’est pas idiote.


Elle se rend bien compte que la stratégie qui consiste à traiter d’antisémites des millions de joyeux insoumis ne peut que se retourner contre ceux qui la suivent. D’où sa sortie sur France Culture :


« Il faut parler aux spectateurs de Dieudonné. (...) Comment avons-nous laissé s’installer l’idée qu’il était intelligent, raisonnable, admissible, respectable d’être contre le système ? 


 C’est sacrément con d’être contre le système... (...) On est dans un pays non-démocratique pour pouvoir s’opposer au système de façon aussi stupide ?


(...) C’est quoi le système ? C’est le système démocratique que nous avons collectivement adopté ? C’est quoi ? »


Madame Lévy, ayant pour ma part réservé une place pour assister au dernier spectacle de Dieudonné, je me sens autorisé à répondre.


Concernant la première question, puisqu’elle s’adresse à votre comité pastoral de direction de l’opinion publique, je m’en remets à votre for intérieur, hélas assiégé par l’angoisse de connaître la réponse.


Étant sacrément con, je n’ai jamais cru que ce système soit « démocratique », et encore moins qu’il ait été « collectivement adopté ».


J’ai plutôt tendance à y voir une monstrueuse mécanique nihiliste à l’œuvre, un projet en cours de destruction de la terre et de mise en esclavage des peuples, le tout soutenu par un réseau de mensonges spectaculaires auquel vous participez avec zèle et scrupules.


Et vous le savez.


À vous et à tous les juifs qui se posent en gardiens du système, je vous adresse ce message :


Renoncez à vos avantages, mettez vos performances pratiques et intellectuelles au service de la liberté et du bien commun et ne craignez plus la vengeance de vos maîtres.


C’est en renonçant à la peur, vous aussi, que vous serez sauvés.


Max Lévy "


http://www.egaliteetreconciliation.fr/C-est-quoi-le-systeme-22433.html

lundi 11 novembre 2013

RE : Les ponts entre «nouvelle» droite et antisémitisme soralien, une nouvelle preuve

Bonjour, demande de validation d'un commentaire qui aurait pu être plus court avant que je parte dans une envolée interminable caractéristique de l'"ambi-vigilant" que je suis (ambivalence, vigilant) :

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Bien le bonjour,

D'abord David L'épée n'est pas l'incarnation de la Nouvelle Droite et si par hasard le dada de cette ND était de dédaigner la dieudosphère, le jeune homme aurait tout le loisir de s'intéresser aux deux mouvances.

Très bon article, dense en contenu. 

Le rap, en train de devenir un bastion de l'antisionisme ? de l'antisémitisme - cette maladie tirant ses origines des diabolisations séculaires de l'église ?

Ceci étant, en banlieue, l'antisionisme n'est-il pas de nature à porter moins de chaos que le mélange peu engagent entre l'américanisme, l'hédonisme et le matérialisme ? Il réconcilie pour des raisons discutables, mais au moins il réconcilie. Il s'agirait ensuite de manière pédagogique à apprendre  la différence entre Israël et gouvernement d'extrême droite israélienne (ce que, tiens donc, Dieudonné et Soral font déjà, même si c'est confus et malgré des spasmes monomaniaques récurrents).

De manière générale, d'un point de vue pragmatique, cette tendance de fond n'est-elle pas meilleure qu'un mouvement islamophobe dans le sens où cela réunirait plus de Français contre un ennemi invisible ? L'entité sioniste, qui veut tout et rien dire, pourrait créer une cohésion puis préciser sa signification. Cette signification serait variable, le nazisme n'étant pas une fatalité... j'ai honte de le rappeler mais certains en on besoin tellement ils disqualifient Soral sans jamais apporter leur propre correction sur les sujets de fond, je ne vise personne.

Il n'y a rien de plus efficace qu'un ennemi commun pour réconcilier. Pour ce faire, l'entité sioniste de Dieudonné mérite une comparaison avec l'extrême droite de la main jaune "Touche pas à mon pote".
Abstraite et floue, il est plus simple de faire fantasmer avec l'entité sioniste qui peut se manifester dans une très grande variété de phénomènes nuisibles extérieurs au peuple.
Le concept d'extrême droite comme ennemi commun fantasmé, lui, essaie aussi d'être large pour nommer une grand nombre de phénomènes réprouvés par les anti-réactionnaires mais devient de plus en plus laborieux avec la crise sociale qui augmente la xénophobie ainsi que l'inhibiteur intellectuel bienpensant (aucune opposition entre les deux, c'est là ma spécialité). De plus, il a pour (terrible) défaut de nommer un ennemi intérieur au peuple, ce qui a pour effet de diviser ledit peuple.

Pour ma part, et j'ai beau être juif (anti-Bibi) moi-même, l'antisionisme est un mal pour un bien. Un bien que peu de personnes apportent en ces temps d'inquisition civilisée où le moyen-âgeux agit sournoisement en écran de fumée des impunités et des mauvais choix économico-politiques de la part d'une variété d'acteurs... il y a Ivan Segré ? et sûrement pleins d'autres que vous devezconseiller à vos nombreux lecteurs pour être crédible.

J'ai très envie de dire que ce blog enjoué aurait infiniment plus de classe s'il prenait soin de faire justice à ses cibles plutôt que d'être perpétuellement dans Napoléon le Petit. Ne soyez pas comme Victor Hugo péremptoire et obtus sur quelqu'un dont je suis sûr qu'il avait des qualités et des effets positifs par son action - un ambivalent. La pulsion monomaniaque d'Alain Soral que vous avez en ligne de mire, comme quand il colle frénétiquement l'adjectif "juive" en parlant d'Anne "Sinclair" Rosenberg dans Dialogues Désaccordés, ce n'est ni un péché mignon de grand-père, ni un motif de disqualification, c'est entre les deux : une tare, un défaut majeur.

Salutations

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Ca fait des mois et des mois que nous discutons (bien que ma façon de discuter ne soit pas très correcte vu que je disparais). 

Vous remarquez peut-être avec le temps mon utilisation de l'expression "avoir tout le loisir de". C'est là où il y a une liberté d'agir sans prendre de coup. Je veux que vous compreniez que sans discussion critique à son sujet, le lieu de liberté peut devenir lieu d'impunité.
Dans un système libéral de type non régulé, les puissants (càd les entrepreneurs en réussite), qui ne sont pas 100% à être concernés par un comportement éthique et empathique, ont tout le loisir d'exploiter les faibles : sans auto-régulation citoyenne, on aboutit à terme à une loi du plus fort.
 Dans un système forgé et re-forgé sans relâche par la judéo-vigilance et par l'effet démocratiquement castrateur d'une utilisation de la Mémoire à des fins politiques, l'intégrisme et l'intolérance ont tout le loisir d'exister à partir du moment où elle se revendique des chambres à gaz.

Les Juifs ne sont ni un pauvre peuple victime sans raison de la méchanceté intrinsèque du reste de l'humanité, ni un peuple se revendiquant d'une idéologie basée sur la ségrégation volontaire tout en se plaignant dans le même temps d'en être la victime : les Juifs sont à la fois victimes et responsables de l'intégrisme de leur représentants, défenseurs et détracteurs historiques, de leurs vices humains et d'erreurs humaines de l'ordre du trop-plein d'auto-satisfaction identitaire – le sentiment identitaire n'étant pas régulé par l'homme contemporain bien qu'il prétende au cosmopolitisme, cruel paradoxe que voilà.

Sur le plan théorique, en faisant l'erreur de prendre le Talmud au mot, un intégrisme talmudien serait de nature à être dissimulé dans la civilisation et composé de double éthique rusée, de mensonge & de tromperie validés pour la cause de la tribu, etc, le tout dans le but de diviser pour mieux régner jusqu'à en arriver à l'eschatologique guerre des civilisations décrite par la rabin Rav Ron Chaya où le petit coq israélien regarde les autres coqs s'entre-déchiqueter.
Soral décrit cela de façon judéophobe, càd en confondant intégrisme juif et religion juive, et les antifascistes comme vous, vous créez un espace d'impunité pour l'intégrisme, la tartufferie et le vice.
Qui est le pire ?


mercredi 25 septembre 2013

L'extrême droite, moins rationaliste ? // Le soralien comme monstration de l'humain. // L'ambivalence des Lumières.

RE : Un sous-Cantamessi ouvre son clapet puant


D'abord sur l'antirationalisme de l'extrême droite, qu'entendez-vous par cela, correspondant-fantôme ? Qu'elle va chercher les principes de vie dans la tradition ou le folklore national ou régional plutôt que dans la pratique de l'éthique entendue comme questionnement rationnel de l'impératif hypothétique ? Mais l'obsession des racines ne trouve-t-elle pas allègrement des équivalents anti-rationnels dans les autres courants de pensée ? Vous le savez bien, les manières de démentir sa volonté affichée de rationalisme ne manquent pas, tout comme les manières d'être rationaliste quand on est d'extrême droite.

Pour utiliser d'autres termes : tout raisonnement trouve son fondement dans une axiomatique arbitraire. Si la pensée d'extrême droite a son axiomatique injustifiée, c'est aussi le cas des courants prétendument supérieurement rationalistes.


Deux notes sur Soral :

Premièrement,

Oui, inlassablement, viscéralement, il emploie un vocable identitaire. Il voit des Juifs, des WASP, des Français de souche, des Algériens, etc, avant de voir des êtres humains – et de plus, il ne redevient universaliste et humaniste que pour contrer un tribalisme dont le judaïsme serait l'unique représentant comme le prouveraient des écrits de l'Ancien Testament et surtout du Talmud.

Je trouve cette façon de qualifier les humains grossière. Sa façon de parler souffre de cette insuffisance commode qui est celle des gens et qui consiste à voir des Juifs, des Corses, des Kabyles ou des Chinois plutôt que des hommes. De mon point de vue, son discours en est rendu alourdi et grossier.

Mais il faut faire la différence entre le descriptif et le normatif. Quand les gens disent, « les Arabes sont comme ceci », « les Juifs sont comme cela », « les Corses doivent devenir indépendants », quand un Soral propose que « les Chrétiens et les Musulmans fassent une alliance sacrée », etc, ils sont normatifs. Le fait est que : si Soral a cette mentalité, la plupart des gens l'ont aussi, dont ses ennemis. On peut donc penser à retirer une dimension descriptive des discours de cet écrivain. Il s'agirait de constater que Soral est viscéralement identitaire dans son vocable, et de se dire que les « sionistes et soumis » qu'il fustige sont aussi concernés par cette tendance naturelle, qu'ils ne sont pas forcément capable de la surpasser et que donc une partie d'entre eux ont une logique cognitive proche de cet homme.

Car n'est-il pas vrai que les hommes se répandant souvent dans l'exclusion, l'intolérance et le préjugé, quel que soit leur sentiment d'appartenance, quel que soit leur livre des valeurs ? J'ai nommé l'intégrisme, que j'entends comme une lecture simple d'un livre des valeur quelconque qui permet la haine, l'exclusion ou la violence.
N'est-il pas sensible que des humanistes et des progressistes font actuellement preuve de la plus grande des intolérance à l'égard de concitoyens traditionalistes, régionalistes ou nationalistes tandis que ces derniers ont eux-même tout le loisir de se complaire de la tradition d'exclusion de l'autre qui est leur héritage ?
N'est-elle pas parfois palpable, cette douce tendance à l'intégrisme laïcard chez une Caroline Fourest ou un Vincent Peillon ? La Révolution française, après n'avoir été que matérielle, doit encore urgemment se faire dans les esprits, nous dit notre ministre de l'éducation, clairement contre les religions, qui ont d'ailleurs comme remarquable substance élémentaire la misogynie, au sens de la féministe androgyne.
Quid d'un Guy Millière et sa propension immodérée à l'intégrisme néoconservateur hérité des doctrines Wilson et Bush ? Imposer, par la force militaire et son lot de crimes injustes, à des pays incapable de se défendre, sa propre vision de la démocratie, n'est-il pas du même niveau intellectuel et moral que la démarche démente d'un Ben Laden ?
Ne sont-ils pas explosifs quand ils sont médiatisés, les intégrismes sionistes derrière les actes de violence d'une Ligue de Défense Juive ou des prêches de certains rabbins américains ? N'y a-t-il pas une possible forme civilisée et larvée d'intégrisme juif ou philosémite qui a tout le loisir de se glisser dans l'éthique et les mots des intellectuels, présidents d'association, hommes politiques ou artistes qui sont concernés par un fort sentiment identitaire ou un zèle à propos de la question juive ou israélienne ? 
Quant aux intégrismes musulmans et chrétiens, pourquoi les commenter alors que les médias n'ont déjà d'yeux que pour eux...

Pensons donc à la dimension descriptive du soralisme : les ennemis « sionistes ou soumis au sionisme » de Soral ont parfois sa propre logique cognitive d'individu borné aux racines, une faiblesse humaine commode, populaire et intemporelle. De ce fait, ses ennemis ont tout le loisir d'agir un peu comme il le décrit lui-même.

Deuxièmement,


Oui, l'historienne Sigaut et Soral sont anti-Lumière, ce qui reviendrait à fustiger certains progrès dont pourtant ils bénéficient et vantent les mérites dans d'autres circonstances (contre la menace rétrograde "sioniste" généralement). On vit avec ses contradictions. Mais Soral fait plus que vivre avec ses contradictions : il a plusieurs fois, en conférence, ou sur son canapé rouge, parlé en terme d'ambivalence et de dialectique à faire concernant les Lumières et la Révolution française, lui qui a l'habitude de se mettre dans des pétrins où il doit sortir de son chapeau magique la complexité d'un monde qu'il a lui-même simplifié.

En effet, il explique à un public parmi lesquels comptent des régionalistes, des royalistes et des libéraux de droite dure, qu'il est jacobin, républicain et pro-fonctionnariat. Il fait l'éloge d'auteurs hautement progressistes ayant soutenu la Révolution française tels que Rousseau et défend l'héritage révolutionnaire - généralement contre l'ennemi "sioniste" présenté comme tribal et racialiste, donc rétrograde et dangereux.

Et par ailleurs, aux côtés de Sigaut, dans une grille de lecture marxiste, il est virulent à l'encontre des Lumières présentés comme les complices d'une révolution qui n'aurait été voulue que par des bourgeois et qui n'aurait profité qu'à leur propre classe sociale. Soral pointe du doigt ce qui serait un effet pervers majeur de la Révolution française : une permission de la religion de l'économisme, du scientisme et du progressisme, en offrant à ces dogmes nouveaux, sur un plateau d'argent, tous les outils nécessaires.

Après avoir entendu sa critique massive de la Révolution française, on se demande s'il ne préfère pas le catholicisme d'Etat à la république. Eh bien oui et non car à l'humanisme catholique coexista l'Inquisition, il le sait très bien et le dit. A la république : il dit oui et non ; au catholicisme d'Etat : il dit oui et non. « L'anti-Lumière » Soral n'est pas si « anti » que cela. C'est un conférencier qui explicite de temps en temps l'ambivalence et la dialectique (aux crânes rasés et aux banlieusards réunis), ce qui en soi est plus un mérite qu'une tare, cela va de soi.

D'ailleurs à ce propos, il pourrait donner à Mézigue des leçons qui lui seraient bien utiles pour qu'il cesse de traiter ses concitoyens réactionnaires de façon si expéditive. Pas de démocratie possible quand on retire à un concitoyen son ambivalence.

mardi 17 septembre 2013

Ne pas s'enliser (mais savoir écrire aux rigides). Lys Noir, idéal syncrétique, Faurisson et retour à l'apologie de Soral l'ambivalent.

[Je n'ai fait aucune promotion pour ce blog à l'exception d'un commentaire supprimé chez Tatamoche. Je poste des pavés de correspondance ici.]


Bien le bonjour,

Vous faîtes mine de me démasquer sur le fait que je serais l'auteur d'un commentaire où il est question d'une démarche réactive vis-à-vis d'E&R, me reprochez le terme de « bouder » et prétendez que ce qui vous « caractérise en premier lieu est l'inverse de cette attitude infantile ».

Je vois mal comment il était possible de prendre l'usage du verbe « bouder » comme autre chose qu'un boutade. En outre il devrait apparaître clairement que j'ai utilisé mon compte Google, ainsi que ma formulation usuelle « bien le bonjour »... (et là, je m'abstiens de faire un commentaire sarcastique et un jugement de valeur sur la personne, ce que vous faîtes systématiquement tout en rejetant tout caractère infantile)

J'ai donc toujours 19 piges et demi, suis toujours « Bonjour », suis toujours intéressé par votre blog et dans le profit constant grâce à votre activité régulière de passerelle sur internet. Je ne cherche pas à me cacher, je n'en vois pas l'intérêt. Rien n'a changé. Ah si, un détail : la volonté dorénavant d'éviter l'enlisement quand je m'adresse à un correspondant qui fait dans l'exhaustif en ratissant les messages entièrement et commente tout, qui ne décrypte pas du tout dans les aléa sémantiques liés à ce qu'on a une compréhension différente des mots et qui préfère exprimer des constats sans concession sur le niveau de son interlocuteur plutôt qu'apporter un contenu meilleur. Quant aux insultes sur les différents blogs où vous commentez, elles ne sont souvent que des garnitures, donc ne dérangent pas, mais je les vois bien remplacer de l'argumentation dans vos jours de fatigue ; quoiqu'il en soit, est-ce une qualité d'être dans l'insulte quasi-systématique ?

Ne pas s'enliser.

Par rapport à Lys Noir : je ne serais susceptible d'approuver la phrase « Non, Breivik n'est pas un monstre » que si j'étais certain qu'elle était purement descriptive, sans normatif - politique, axiologique. La présence de normatif ferait d'elle une apologie du crime.

Au delà de la difficulté de certains de ces rédacteurs à accorder les participes passés, ce webzine semble être un exemple d'une certaine extrême droite cherchant à être plus globale que la moyenne. On y constate un rejet de la logique du bouc-émissaire au profit d'un ennemi qui est une tendance anthropologique du monde. Par exemple, on pense comme d'habitude une tendance lourde à l'indifférenciation des « androgynes en devenir » mais qui ne débouche pas cette fois sur une Israël qui serait la seule identité à ressortir de la masse grise au terme d'un projet de « nouvel ordre mondial ». Non, cette fois, les diagnostics, ennemis et solutions partiels sont regardés de haut par un Lys Noir surplombant. Surplombant les divers ennemis traditionnels de l'extrême droite mais aussi les mouvements les plus dérangeants, impertinents ou dissidents à condition que ceux-ci désignent un ennemi limité : ainsi une Marine Le Pen, un Taguieff, un Dieudonné, un Finkielkraüt, etc, tous sont concernés car ils sont emphatiques dans leur méfiance vis-à-vis de phénomènes comme le « sionisme larvé » ou « l'islamisme rampant ». Ils ne verraient pas plus loin que le bout de leur nez.

L'anti-modernisme radical du Lys Noir le pousse à réprouver tout ce qu'il perçoit autour de lui. Les dernières avancées de la technique et du progressisme l'horripilent quand il constate l'ampleur des dégâts qu'il leur impute, la dévirilisation de l'homme n'étant qu'un exemple parmi tant d'autres, car monsieur est totalisant, et tout va mal. (Espérons qu'ils s'exprimeront sur le mauvais usage d'une technique contemporaine acceptée pour ce qu'elle est, sujet qui peut être plus porteur qu'une anathème de la technique en soi ou comprimée dans une période historique récente prenant en compte l'actualité de leur propre dépression.)

En regardant de haut les extrêmes droites, le Lys Noir prétend que le combat a avoir n'est pas national, religieux, moral, politique, économique ou autre. Il ne serait qu'anthropologique. Monsieur cherche à être global et réculé mais il est aussi et surtout réductionniste.

A vouloir être global et réculé quand on est aussi incapable d'optimisme et aussi intolérant à la vue du monde (bref, faible), on n'a difficilement d'autres solutions à préconiser que le nihilisme. A moins que ne ce soit qu'un opium, et que le coup d'Etat militaire, lui, soit la solution envisagée puis chérie, car « Messieurs, quoique vous fassiez après le coup d'Etat, ce ne sera pas pire que ce qui se passe actuellement », pensent-ils derrière le Lys Noir.

Or il faut s'assurer de la justesse et de la justice de ses décisions. Dans notre contexte post-libération où la violence est consensuellement un dernier recours, le réductionnisme (ici, anthropologique) n'a raisonnablement pas le droit de mener à la violence – bien qu'il s'agisse d'une violence toute relative, les militaires usant principalement de dissuasion pour prendre le pouvoir puisque par définition ils détiennent le pouvoir absolu d'atteindre à l'intégrité physique des autres. Il faudrait quelque chose d'éminemment étayé, comme le nazisme, mais passé sous le crible de la dialectique avec des concitoyens différents afin de purger les erreurs morales et intellectuelles, contrairement au nazisme.

Pour ma part je trouve chez ces gens-là des ingrédients pour mon éclectisme et un passage pour mes dialectiques. Impossible de critiquer la gauche sans l'apport critique de la droite et d'autres, etc. Vous pouvez trouver cela aussi naïf et attendrissant que vous voudrez ; demandez surtout si vous êtes animé par une volonté de dialogue et de tolérance à l'égard de l'extrême droite non racialiste, non violente, non nazie... il y a en a même une qui n'est pas xénophobe, hé oui, prenons Egalité et Réconciliation en exemple ; classer cette coalition dans l'extrême droite est peut-être même arbitraire et facile.

J'y trouve aussi une prise en compte du facteur ethnologique pour expliquer les phénomènes humains. Certes, les clichés sont des clichés. Mais quand vous êtes originaire d'une famille traditionnelle correspondant à un vieux cliché et quand vous êtes fidèle à l'éducation de vos parents sans être modifié par la vie hors de la famille, eh bien vous finissez logiquement en cliché : un Juif évoluant dans la cupidité et la ruse, un Arabe développant un caractère rustre et fraternel, un Chinois bosseur et occupé dont on n'arrive jamais à percevoir la vanité... Nous somme le fruit d'une ontogénèse complexe, et la culture dont on est issu y joue un rôle - variable. Or cette corrélation est devenu un tabou dans notre pays, le phénomène étant celui d'une « bienpensance anti-raciste ». C'est aberrant. Je trouve cela aberrant car on n'a pas à mettre de côté les facteurs explicatifs qui nous dérangent.
Comment ne pas être interpellé par les propos décomplexés de la droite dure (celle qui assument les traditions et s'y identifie) dans ces conditions ? Afin que tout un chacun critique sa culture, on passe par la droite dure, puis on n'a qu'à critiquer les excès du sentiment identitaire blanc, européen ou gaulois après être sorti de l'entretien avec ladite droite dure.

J'y trouve également une verbalisation du sentiment identitaire qui est l'un de mes sujets fétiches car les hommes de mon monde et ma famille elle-même heurtent mon sens universaliste et cosmopolite. Vous êtes peut-être de famille chrétienne, trotskiste ou autre origine à l'universalisme facile ? Une famille dont la fierté, en plus de ne pas être exacerbée, n'est pas constamment reliée à un peuple à part. Eh bien la mienne de famille ne jure que par la grandeur du Peuple Elu et des Terres Sacrées d'Israël. J'ai été assez exaspéré de la manière dont les miens regardent les activistes sionistes : journalistes, financiers, intellectuels, artistes, hommes politiques et présidents d'associations vus comme des êtres de chair exploitant au mieux le pouvoir de réaliser une eschatologie comme il y en a dans l'imaginaire de toute famille religieuse. Je le vis bien, ça m'apporte du grain à moudre, mais bon voilà : il est malsain d'aduler le « progrès de l'humanité » quand on ne le comprend que (ou surtout) comme un progrès pour sa propre tribu. Cela s'appelle du tribalisme, et c'est dérangeant pour les personnes comme moi qui recherchent un universalisme non pervers et qui sont potentiellement très attirés par la fondation d'un bon cosmopolitisme - qui est loin d'arriver car le capitalisme mondialisé est très mal régulé et porteur d'une inégalité record. Je vois ma propre famille comme un symptôme d'un phénomène d'ampleur mondiale (dénoncé par Dieudonné sans les nuances nécessaires), qui ne concerne que quelques citoyens de notre monde, mais des personnes de pouvoir, ce qui signifie que leurs faiblesses ont pour effet d'affaiblir le monde. Il s'agit de philosémites de pouvoir concernés par « l'amalgame Crémieux » : pour faire simple, la pathologie qui te fait confondre idéal universel et idéal rabbinique, l'un est l'autre, l'autre est l'un... t'as beau être sincère, t'es atteint. Il faut te soigner. Par la dialectique, mais tu es comme tous les autres : tu n'en veux pas de la dialectique. Parce que tu te laisses constamment aller à l'antagonisme avec des concitoyens qui sont par définition tes adversaires dans le jeu démocratique et qui n'ont pas de bonne raison d'être tes ennemis alors qu'ils le sont tout de même. Tu es humain - trop humain - c'est tout - mais comme tu as le pouvoir, tu es pire que les autres puisque tu pèses sur l'ensemble des citoyens du monde.

C'est pour cela que mes origines me poussent vers des approches judéo-critiques comme celle d'E&R. Heureusement, en continuant à dialectiser avec les contraires, j'ai compris que Dieudonné et Soral étaient ce qu'il était judicieux d'appeler des « confusionnistes » ne cherchant pas tant que cela à chasser le racisme anti-Juif constamment alimenté par l'infinie bêtise humaine derrière l'antisionisme contemporain affiché.

Pourquoi les Juifs ne prennent-ils pas d'aspirine ? Parce que ça enlève la douleur !  Cet humour (juif) fait de vous un antisémite aujourd'hui, donc quelqu'un que l'on condamne, c'est tout. 

Cher interlocuteur Mézigue/Tatamoche, vous prenez peut-être en compte l'influence de l'abus philosémite parce que vous n'êtes tout de même pas aveugle, mais alors, sauf exceptionnellement chez Paresia en 2010 et en mentionnant Segré et Bensaïd récemment, vous ne l'explicitez pas. Et certainement pas sur votre propre blog, sûrement parce que vous êtes lu par des tribaux à la fierté mal placée de JSS, dont voici un exemple d'intégrisme savoureux, allègrement validé par la modération :


Marrant ce Joh-ananas. 

Je trouve dans l'ambiance de droite dure et chez Dieudo une possibilité de me moquer des Juifs, des Arabes et des Noirs puisqu'avoir une conversation avec un membre d'une droite dure implique d'être libre du politiquement correct qui est un inhibiteur moral et intellectuel extrêmement puissant recourant à l'auto-censure qui créé un manque de dialogue global, des incompréhensions mutuelles, des impunités insupportables, bref une situation kafkaïenne qui devient de plus en plus difficile à verbaliser sans stigmatiser qui que ce soit. J'aime parler sans concession des cultures, avoir de l'humour corrosif sans mauvaise intention, avec une bienveillance humaniste et universaliste car il est pour moi axiomatique que nous sommes des êtres humains avant d'être Français, Juif, Corse ou autre. Bienveillante pour ma part, en espérant qu'il en aille de même pour ce concitoyen d'extrême droite à la sensibilité modifiée à sa façon, probablement raciste, mais jusqu'à quel point ?
J'admire l'auto-dérision, saine qualité à condition qu'elle ne soit pas là pour combler un déficit d'amour propre. Elle est vecteur d'auto-critique. Je pense que celui qui a à la fois de l'auto-dérision et de l'amour-propre a un certain mérite. Ce n'est pas donné à tout le monde. Il y a des Juifs qui regardent Dieudonné, monsieur, et des rabbins qui le soutiennent, et ceci est parfaitement cohérent.

Bon... j'y trouve surtout des thèses aussi réductrices que chez tous les autres. Ainsi le constat du partiel, de l'incomplet, de l'exclusif, de l'intolérant provoque-t-il chez moi une volonté de syncrétisme, d'éclectisme, de dialectique entre les différents - recette à laquelle la créativité et l'innovation ne sont bien sûr jamais de trop, et même plus que cela. C'est pourquoi je suis très tolérant à la différence, peut-être excessivement.

A propos de ma tolérance douteuse, j'aurais besoin d'argument moraux contre la pratique de la mise en question sérieuse d'un génocide ou d'un autre par un historien. En effet, si je comprend l'immoralité d'un déni arbitraire, je ne réprouverais par exemple un Faurisson que s'il avait d'une part manqué de sérieux et d'intégrité dans sa démarche, et que d'autre part il l'avait fait dans l'intention de dénier le génocide tel un gauchiste avec l'insécurité des banlieues. Ceci est difficile à prouver sans sombrer dans le procès d'intention qui est un sophisme à éviter absolument. De nombreux travaux ont été effectués à ce sujet par des historiens fonctionnaires d'Etat car l'émotion est un stimulateur. Ceci étant dit, je ne sais pas la part de procès d'intention dans ces travaux purement réactifs. La loi Gayssot discutablement appliquée aux historiens participe d'un confusionnisme entre Histoire et mémoire. D'ailleurs vous-même écrivez « Histoire », « Mémoire » et « Loi », comme atteint d'une majusculite. Cette trinité en majuscule n'est pas forcément anodine, ressemblant à un symptôme de parti-pris philosophique et politique. Ne croyez-vous pas que Kant avait la majuscule facile avec des termes comme « Loi » parce que cela créait un contexte plus favorable à une éthique de type déontologiste plutôt que conséquentialiste ? Une proposition éthique annexée à la morale traditionnelle religieuse et son propre souvenir, son principe de précaution, sa crainte du païen récalcitrant... je lie cette remarque à ce que la précaution à l'égard de la montée fasciste, ce n'est pas ce qui vous manque. Mais je pense que la position la plus sage est celle qui, telle une IA, prendrait en compte toutes les meilleurs précautions en même temps. J'ai obtenu celle de la réaction philosémite avec Soral (plutôt qu'avec Segré), j'obtiens celle du fascisme avec vous.

Soral est-il l'Ivan Segré du petit peuple ? Que dîtes-vous ? J'insulte Ivan Segré ? Alors faîtes sa promo ! Il est important d'être populaire et accessible quand on est un intellectuel intègre et de qualité s'exprimant sur un sujet très grave ; l'enjeu peut être d'empêcher la montée du fascisme, sujet qui vous transforme en véritable lanceur de noms d'oiseaux comme on peut le voir sur le blog tatamoche. Segré n'est pas populaire. Doit-il donc le devenir ? J'imagine. Car, et je vous le dit depuis le début, les gens ont besoin d'être aidé à verbaliser les problèmes (ce que les médias font très bien sur les sujets qu'ils décident), parmi lesquels les quelques débordements philosémites. C'est pour cela que depuis le début je vante certains mérite de Soral. On ne peut pas le jeter à la poubelle, à moins de le remplacer. Peut-on raisonnablement défendre un scénario où l'on n'aurait personne pour verbaliser l'abus philosémite manifeste ? Cela relèverait de la soumission à l'idéologie de certains puissants dans un cadre sensé être neutre et démocratique, de l'intégrisme juif façon johananiel sur JSS (Joh-ananas de son petit nom), de l'égoïsme national à l'échelle d'un bout de diaspora israélophile, d'un esprit débile et obtus dégoulinant de vanité... Le bon sens préconise des scènes démocratiques, dans les différents pays, où le travestissement de la république censée être au dessus des communautés, le zêle judéo-protecteur et la réaction philosémite excessive sont critiquables et critiqués, sinon bonjour l'impunité de certains. Alors comment expliquer votre mutisme à son égard, cher Mézigue ? Par ailleurs, qu'est-ce que vous avez à répondre si je prétend que ce dernier paragraphe est un propos sur Soral que j'ai répété depuis le premier de mes messages ? Va-t-on enfin avancer cette fois ? Ou s'enliser encore ? Allez-vous enfin comprendre que le blog tatamoche sera vain tant qu'il ne construira rien sur les ruines des bouffons (votre compte rendu sur Ivan Segré est un premier pas) ? que vous soyez si informé et qu'il ait fallu attendre l'été 2013 pour que vos lecteurs apprennent ou se rappellent l'existence de Bensaïd et Segré, n'est-ce pas une preuve que vous ne forcez pas du tout sur la constructivité alors que vous en êtes parfaitement capable, "Votre Indolence" ?



J'ai sûrement oublié des trucs, mais bien à vous.


samedi 17 août 2013

De l'amalgame Crémieux.

Je crois comprendre à quel point je mérite l'étiquette de « robino-soralien » : avec l'acharnement d'un Robin perturbé par l'idée qu'il se fait du tabou nuisible, je fais du soralisme hypothético-déductif. Mais par « robino-soralien » on peut aussi entendre « personne qui ne sait pas de quoi elle parle mais dont la naïveté concerne un sujet proscrit sur le blog de Mézigue, et qui a l'intolérance moins facile que ce judéo-sensible ». Parce que je pense qu'il y a un peu de ça.


« @ FabriceCyborg Vous n'avez rien à dire contre ce que dit de VRAI Shadam alors vous l'attaquez sur sa façon d'exposer ses idées. Vous êtes un minus, un lâche et un crétin ... Comme votre guru ... Et vous êtes également (en plus) un larbin ...
Quant à dire que la grande brêle est "à l'écoute de tout vu qu'il ne refuse JAMAIS d'être critiquer". J'espère que vous plaisantez ... 
PS : Vous qui donnez des leçons de français, feriez mieux de vous relire avant de poster ... »

Ma-gni-fique. Remplacez cet invraisemblable Shadam par un « dérangé » : moi-même, et  appliquez la phrase à Mézigue qui manifeste tellement de difficulté à suivre les judéocritiques  et antisionistes dans une tentative hypothético-déductive qu'on en vient à penser que c'est un zêlé judéo-protecteur.

Mézigue fait preuve d'un militantisme offensif parce qu'il est loin d'être insensible aux phénomènes qui entourent E&R et la Dieudosphère : culte du chef, antisémitisme refoulé, etc. Constatant cela, rigoureusement parlant, qualifier de mépris son attitude à l'égard des bouffons qu'il lynche dans un blog -dont il fait la promotion sur Youtube- est faux. Il ne méprise pas aussi bien que d'autres, sinon il ne répondrait ni à Soral, ni à Robin, ni à un crétin aléatoire comme beni6768, épisode dans lequel on peut apprécier son goût pour la raillerie. Mézigue doit bien être heurté dans sa conception de la république. Pour lui il y a quelque chose qui ne doit pas se faire parce que c'est dangereux et aussi sournois que la montée d'on-sait-quoi en 1930. Il est tout à son honneur de le dénoncer et, espérons-le, d'accepter qu'on puisse critiquer son zêle judéo-protecteur de vierge effarouchée à la moindre mention du tatouage de Wiesel. On dénonce l'antisémitisme et on n'utilise pas des prétextes pour se voiler la face sur ses propre défauts...

Dangereux et sournois, le phénomène E&R et Dieudosphère. Exactement comme ce que je le dénonce ailleurs, mais, semblerait-il, « je ne sais absolument pas de quoi je parle » quand j'évoque l'hypothèse d'un sionisme comme phénomène non-religieux bien que lié au judaïsme...

Heurté le monsieur, consterné par un phénomène du net. Dans le même temps, il me conseille d'oublier la télévision pour m'informer. Il a raison mais ce n'est pas la question : il se fait que la télévision, ainsi que le PAF et la presse, présentent des dysfonctionnements qui ne me laissent pas insensibles. On est donc... dans le même cas. Heurté dans notre citoyenneté. Heurté dans une aspiration à une société républicaine et sereine qui a le pouvoir de servir de carburant à une dénonciation énergique.

Reste à comprendre que si les petits soraliens peuvent perdre leur sérénité et créer une société dangereuse, il en va de même pour les judéophiles. Tout un programme...

Hypothèse (hypo-thèse) :
Consciemment ou non, les zêlés judéo-protecteurs couvriraient ou soutiendraient une pulsion communautaire qui a lieu chez des personnes de pouvoir qui sont proportionnellement nombreux à être Juifs dans les plus haut postes, fait sociologique qui dérange encore plus que les musulmans dans les prisons. Pulsion communautaire qui influe sur les décisions dans le sens d'idéaux rabbiniques ni verbalisés ni même conscients (quoique) mais cohérents avant la culture du progrès. Exemple : radicalisme larvé d'une destruction de Rome (le Quatrième Empire, l'Occident) qui peut prendre une échelle civilisationnelle et symbolique avec le Mariage pour Tous, ou bien créer un conflit de civilisations comme le métaphorise Rav Ron Chaya quand le petit coq profite d'une victoire entièrement due au combat à mort des autres volatiles – excellente personne sans tabou qui raconte aussi comment et à quelle fréquence historique les Juifs sont rejetés des nations, cours d'Histoire purement et simplement antisémite au yeux de notre obscurantisme.

En effet, en tant que détenteur de pouvoir dans le monde associatif, politique, économique, financier, bancaire, journalistique ou artistique, j'influe sur le sens que prend le monde et mon pays.

J'influe vers un modèle républicain respectant les droits de l'homme, ce qui implique logiquement la prospérité du peuple juif. Je peux aussi influer vers la prospérité du peuple juif... ce qui implique logiquement un modèle républicain respectant les droits de l'homme.

Ainsi suis-je dans cet état d'esprit digne d'Adolphe Crémieux rédigeant l'Alliance Israélite Universelle dont les principes ont été résumés dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Cet état d'esprit où je suis susceptible d'annoncer à l'envie sur les plateaux mon attachement inconditionnel à un Israël tirant profit du« printemps arabe »,  intouchable grande nation dont je serais avec plaisir le représentant de la tribu.
Je suis dans cette période de ma vie où aucune de mes actions majeures n'échappe à l'oeil prudent du CRIF auquel je suis invité régulièrement, CRIF qui ne manque pas de noter avec sévérité mon investissement « contre l'antisémitisme » et dans le soutien du peuple juif.
Je suis dans cette période de ma vie où je suis invité à Bilderberg, emblème absolu du progrès, pour connaître les orientations idéologiques les plus commodes et rassurer mon auditoire sur ce que je ne suis pas venu en touriste. Rien ne me force à ouvrir les yeux sur la cohérence manifeste entre le fantasme d'un atlanto-sionisme et l'échange d'idées libre et décent que j'y ai expérimenté.
Je suis dans... etc, tellement d'exemples qui appellent la suspicion. J'ai un salaire après tout, j'y tiens.

Dans cette période de ma vie où au contraire d'avoir un recul analytique ou contemplatif j'ai la tête dans le guidon, je ne fais plus vraiment la différence entre l'idéal rabbinique et l'idéal humain.

Ma pensée est à l'image de ma personne médiatisée : je ne suis pas limpide, je suis trouble, et on a raison de se questionner sur moi dans le cadre démocratique que je partage avec mes adversaires et mes ennemis. Ce même si ces derniers sont des chefs de secte imposteurs ou artistes monomaniaques – dans mes meilleurs moments de rhétorique, je suis moi-même un génie de l'amalgame.

Et je n'ai pas à profiter du zêle de Mézigue et autres judéo-sensibles usant et abusant de l'arme verbale de l' « antisémitisme » ou du « complotisme » pour  esquiver les problématiques que j'ouvre de par mon propre comportement.


Retour à la réalité. Il y a quatre types d'intégrisme dans ma tête de jeune étudiant : néo-conservateur, musulman, chrétien et juif. La plupart des personnes religieuses restent spectatrices devant le processus eschatologique auquel elles croient : un jour l'antéchrist ou al-dajjâl arrivera, il sera comme-ci, comme-ça, bla bla bla, beaucoup de transcendant qui vient expliquer un peu d'immanent. Les Juifs ont juste cet avantage ou cette malédiction : être spectateur des leurs ; avoir d'immanents intégristes au pouvoir encouragés par le système à réaliser leur prophétie. Sans vouloir raconter ma vie, chaque jour qui passe où je suis à la maison plutôt qu'à la résidence universitaire, chaque JT, ma famille se réjouit du train que prend la France et le monde (sans jamais pour autant quitter la culture de l'auto-victimisation perpétuelle, bien sûr), ce qui me laisse toujours un goût amer quatre ans après ma crise d'adolescence parce que pendant que le monde entier s'uniformise sur absolument tous les plans, eh bien là bas, dans les Terres Sacrées, il n'y a pas grande place pour le multi-culturalisme et le black-blanc-beur...





RE : Dieudonné est-il «sympathique» ?


C'est fou ce que l'oligarchie du monde associatif, politique et journalistique et la société qu'elle veut bâtir autour de ses fantasmes oublie vite la charge de la preuve quand il s'agit de sonder le cœur des gens – des sorcières qui sont les cibles de la vindicte oligarchique & qui sont destinées au bûcher.
Comme Weil le dirait : je trouve que vous allez très loin sans aucune preuve. Que dire de Faurisson qui a nié les accusation de négationnisme et d'antisémitisme, et qui s'est présenté comme étant un historien travaillant sans apriori et en accordant au récit des vainqueurs de Nuremberg la valeur qu'il mérite selon lui ?

Pour montrer un négationnisme chez lui, il faudrait mettre en lumière des procédés fallacieux et prouver l'intention négationniste les motivant.

Après cela, comment prouverait-on qu'il est antisémite ? L'antisémitisme est une hostilitée manifestée à la race juive et érigée parfois en doctrine ou en mouvement réclamant contre les juifs des mesures d'exception (voilà une bien meilleure définition que celle de Taguieff à mon goût car cette dernière telle que citée par Mézigue ne fait même pas référence aux Juifs !). Autrement dit, c'est un procès d'intention si on l'applique à Dieudonné ou Faurisson. On remercie Weil qui a raison de nous recadrer. Ouf !


Réponse point par point à un correspondant. (vous me dîtes qd je peux supprimer les précédents billets)

« son usage inconsidéré du mot sémantique qu'il associe d'une façon loufoque à des mots relevant soit de jugements de valeur, soit de considérations psychologiques voire psychiatriques (hystérie, folie, aberration, etc) - »

→ Voilà ce que j'appelle une véritable réponse sur le fond - à son état non développé. C'est une remarque fine mais j'espère que vous déconnez l'ami. Quand le sens des mots change, l'influence sur le jugement de valeur ou sur la réaction psychiatrique est à quelques années lumières d'être négligeable. C'est serait passer outre l'influence du langage sur la pensée.

Evidemment que la facilité à avoir le verdict « antisémite » dépend d'une pluralité de facteurs dont la largeur du sens que l'on a du mot. « Haine vis-à-vis de X » étant plus large que « haine vis-à-vis de X et volonté lui porter atteinte », on est plus susceptible de pouvoir utiliser la première définition pour qualifier quelque chose.


« le fait aussi de son appel à une intellectualité amorale ! » 

→ Mais vous n'êtes pas amoral, monsieur Tamamoche, et ce n'est pas anodin. Vous avez eu une réaction émotionnelle au sujet de Wiesel et vous avez plus de mal à considérer l'abus israélo-phile que la légitimité israélo-phile ; vous refusez de faire un seul petit tour de manège avec l'hypothèse pessimiste. Or, juger avec justice et justesse Dieudonné, Soral et les interlocuteurs dont la naïveté « antisémite » vous irrite, suppose d'avoir la bonne foi et la bonne volonté de les suivre dans des raisonnements hypothético-déductifs qui ne vous coûteraient rien et vous honorerait.

Quand il s'agit de votre « sujet de prédilection », vous êtes systématiquement vindicatif, offensif, porté sur l'ad hom, n'hésitez pas à être vulgaire et trollesque dans certains contextes et êtes légèrement activiste (Youtube). La problématique dont il est question est quelque chose qui vous irrite (à raison) et je ne pense pas nager en plein délire en pointant un manque de sérénité non assumé. On sent la brutalité sous-jacente d'un dogme.

Et dans le même constat, Votre Indolence, permettez-moi de diagnostiquer une malheureuse majusculite chez vous, qui a pour symptôme la trinité : Loi, Histoire, Mémoire.


« ou encore le fait -  preuve de son incapacité à un raisonnement logique le plus élémentaire - de  «déduire»  (!!!) que de ce que ne parlant que de deux bouffons en particulier (Il n'a manifestement pas compris  pourquoi je parlais de ceux-ci en particulier), je ne serais pas capable de voir qu’il existe bien d’autres bouffons par ailleurs, etc, etc, etc »

→ C'est totalement faux. Je prétend qu'il semble y avoir, de manière plus vraisemblable sur les sujets les plus chauds comme Wiesel ou la Shoah, une réaction dogmatique où parler de bouffonnerie vient masquer une quantité de jugement moral plus importante que vous voulez bien le faire penser.

En effet, pour avoir une appréciation éclairée de vos sujets-cibles (Soral, Robin, extrême droite, montée de l'antisémitisme, etc) il faut les articuler dans leur contexte (comme j'essaie de le faire et comme Paresia le fait BEAUCOUP plus facilement que vous). Ceci implique de parler d'avantage des autres bouffons, d'insister sur la bouffonnerie des hommes & coalitions influents, de leur donner un rôle bien plus grand dans vos analyses. Se focaliser sur deux punching ball nommés Soral et Robin apporte une réflexion touchée par la grâce de l'autisme, dans une bu-bulle.


 « Il ose citer Primo Lévi (qu’il écrit aussi Primo Levy …) en défense de son «raisonnement» boiteux et infantile. »

→ Votre Indolence, si je puis me permettre, vous avez omis d'émettre un commentaire.

En tout cas je pense qu'il est totalement stupide d'ériger en tabou les pêchés mignons inculqués par maman et papa. Pas vous ?


« Il serait fastidieux de relever toutes les touchantes naïvetés et/ou bêtises qui s'étalent à travers son long texte brouillon (Comme celle de parler d'émission "d'information" à propos de celle de Taddéï alors qu'il ne s'agit que d'une sorte de salon people à prétention intellectuelle) »

--> Non, c'est un talkshow, je n'ai jamais confondu les deux.


« mais je crois qu'il faut particulièrement souligner celles que l'on trouve dans ce qu'il croit être une réfutation de ma courte définition du racisme et de l'antisémitisme (Ce qu'il appelle ses "interprétations" 1 et 2) . »

--> Très cocasse. Votre définition ne fait même pas référence aux Juifs ! J'ai mieux : l'antisémitisme est une hostilité manifestée à la race juive et érigée parfois en doctrine ou en mouvement réclamant contre les juifs des mesures d'exception.


« J'ai alors immédiatement penser, en lisant ses sottises, à ce "goût des généralités" (On en trouvera une multitude d'exemples ci-dessous dans ses commentaires) dont parle la sociologue Nathalie Heinich dans son livre sur la bêtise »

--> Je n'ai pas cru comprendre qu'Heinich attaquait les tendances à concevoir une pluri-détermination des phénomènes, une interdiction de chosifier les phénomènes et une façon probabiliste d'aborder l'influence de la culture sur le comportement individuel ou collectif. C'est pourtant ce qu'on voit chez moi ; je suis donc sain et sauf ? Je ne suis jamais partisan, je suis toujours dialectique et éclectique, apprenez à lire. Soral est une merde qui apporte aussi choses des intéressantes. Gandhi a tendance à éjaculer sans le faire exprès sur des mioches et pourtant il garde une aura morale de vieux sage de confiance.

Quand j'écrirai sur Attali et Millière vous comprendrez (ou pas).


« Les lecteurs les plus attentifs pourront toutefois noter que ce qui semble, dans un premier temps, être sa foi renouvelée en la solidité intellectuelle de ce que raconte son guru (Il remercie Soral pour ce qu'il fait de "salutaire", sic !), ou ex-guru, semble, en fait, plutôt vacillante (Malgré - mais d'une certaine manière parce que - qu'il termine par des remerciements et le renouvellement de son allégeance au groupuscule sot-raëlien). »

--> Attention ! Vous apparaissez binaire ! N'oubliez pas l'ambivalence de toute chose et de tout homme. La valeur que j'accorde à Soral n'est que relative au manque d'intégrité et probité que je crois estimer quand j'essaie de faire confiance en l'information en France (PAF et presse, toujours la même rengaine). Sans vouloir me répéter, je me dirige alors vers qqun de pas mieux, mais qui constitue une étape de la dialectique.

Comme vous l'avez dit : il n'est pas facile de s'affranchir du PAF au profit des livres exclusivement. Mais il faut comprendre les gens qui sont dans mon cas, et les conseiller au lieu de les rabaisser. Soral, lui, il conseille de lire, et les banlieusards qui commandent l'Histoire de France de Bainville grâce à lui sont les mêmes qui sont simplement qualifiés de pauvres crétins par vous.

Quant à internet je commence à avoir un petit carnet d'adresse grâce à vous. C'est aussi pour ça que je poste. Je n'investis pas de temps si je ne gagne rien en retour. Mes conneries me redirigent vers des articles par le biais de Votre Indolence. Nul intérêt à faire des guerre d'égo, ce n'est absolument pas mon sujet.


« Entre autres imbécillités notables l’auteur du blog indiqué ci-dessus cite Fréféric Delorca parce qu’il croit que je m’opposerais à lui du fait de ce qui serait chez moi une sorte de sionisme militant (Dans son monde infantile si l’on n’est pas antisioniste, au sens où il l’entend, on est forcément pro-sioniste ; ce de la même façon que si l’on dénonce l’antisémitisme on est forcément philosémite) »

-->Vous ne vous opposiez pas du tout à Delorca, qui a fantasmé ce truc çà part vous ?! J'ai juste lancé que la phrase « Le sionisme pose un problème moral au monde comme d'autres formes de (néo) colonialisme » serait passé ric rac sur votre blog. Ne me faîtes pas dire ce que je n'ai pas dit, enfin.

Ensuite dans mon monde il y a ceux qui ont une vision idéologique du monde, ceux qui s'efforcent de voir la complexité du monde et enfin ceux qui s'efforcent de voir la complexité du monde et des facteurs d'influence de leur jugement. Cette phrase à vomir stylistiquement corrigera votre diffamation. Je veux bien croire que vous intégrez la 3e catégorie et que je sous-estime le danger du phénomène crypto-hitlérien autour de Soral, mais veuillez considérez l'hypothèse que l'on puisse l'écouter sans sombrer dans la haine d'un peuple dans son ensemble. C'est possible. D'autant plus avec l'aide de l'autorégulation des membres d'E&R. Bien des membres ne souhaitent pas passer pour des cons nazis et font les « grands frères » dans les rangs virtuels d'E&R et sur Youtube. Mais la montée est logiquement difficile à éviter :

« On peut retirer à Soral les titres qu'il se donne abusivement mais il restera un écrivain engagé, un « artiste » comme le qualifiait Dieudonné.

Un artiste qui pousse des citoyens de familles chrétiennes, musulmanes, athées ou même « juives du petit peuple » (Soral appelle les Karaïtes du XXIe siècle à le rejoindre)  à lire des livres pour acquérir une conscience politique que la société de consommation est loin de leur apporter. Il est bouleversant de voir ces banlieusards dévorer des pavés sur l'Histoire de France parce qu'ils y ont été motivés par un mouvement politique dont la franch(ouillard)ise n'a aucun égal.

Un souci étant que parmi ces ré-éditions se trouvent des bouquins expliquant et justifiant l'antisémitisme. Ainsi beaucoup de lecteurs sont poussés à avoir dans l'idée de lutter contre l'envahisseur juif... ça y est, je l'ai dit : les ré-éditions de Kontre Kulture et le phénomène constaté chez les sympathisants est comparable à un phénomène années 30 qui dément la prétention de Soral de ne dénoncer que le débordement juif. L'homme dans sa bêtise transforme « débordement juif » en « juif » par paresse dans l'expression orale ou écrite, tandis qu'il n'est pas aidé par la tendance de Soral au glissement sémantique et au confusionnisme. Il suffirait pourtant à ce dernier d'éduquer son public au danger de l'antisémitisme, mais comme il s'appuie sur ce sentiment pour vendre... »

Peut-être que les orateurs & écrivains polémiques comme Dieudonné, Ramadan, Soral, Zemmour, Obertone ou M. Le Pen ont le devoir moral de rappeler des pontifes humanistes essentiels comme l'abjection et l'inacceptabilité du racisme en guise de compensation au trouble qu'ils provoquent - quand ils n'en ont pas aussi l'obligation pragmatique. Mais tirer sur la liberté d'expression n'est pas quelque chose de facile. Nous pouvons être heureux de vivre dans une démocratie où seul l'anti-impérialisme confusionniste est unanimement censuré. Je dénonce la grossièreté de cette censure et l'estime capable de bien pire dans le futur. Il ne faudrait pas que par excès de zêle on censure un nouveau duo du style Négri & Hardt qui étaient rigoureux dans l'anti-impérialisme très généralisant, ou un nouveau Dieudonné sans les provocations très politiques, très douteuses et peu drôles.


« Que vous utilisiez le conditionnel ou pas ne change pas le fait que ce grossier artifice rhétorique qui consiste à prêter à une tierce personne ses propres pensées invalide, de fait, cette partie de votre commentaire »
« Très simple !  Je ne vois pas l'intérêt à ce que, sur mon blog, vous exposiez à nouveau les débilités idéologiques de Dieudonné à propos de ce qu'il appelle le "sionisme". Vous comme lui ne savez tout simplement pas de quoi vous parlez. A la limite un antisémite conséquent comme Hervé Ryssen est plus honnête (et certainement plus intelligent ...) qui ne raconte pas n'importe quoi à ce ce sujet. »

→ Sauf que s'il s'agissait d'une naïveté simplement libérale ou écologiste, je n'aurais pas été censuré/refusé, si ? 
N'y a-t-il pas des « grossiers artifices rhétoriques » à deux vitesses et des naïvetés à deux vitesses ? Réfléchissez avec auto-critique, ENSUITE répondez. Merci.


Vous à Zénoni comme à votre habitude : «  Je répète qu’il faut être soi-même bien peu cultivé, donc souvent jeune, pour trouver qu’il l’est … »

→ Vous n'arrêtez pas avec les phrases de ce genre mais critiquez-vous Soral sur le fond ne serait-ce qu'une fois ? Les sites Esprit68, Les mots ont du sens et le blog de F. Dufoing le font, mais le blog Tatamoche ? Notez que je n'ai pas pour intention de dévaluer votre démarche d'autant qu'elle est une passerelle vers ces sites. Je vise juste à souligner qu'à côté de ce vide sur le fond vous donnez beaucoup, non énormément, de leçons sur internet à coup d'affirmations injustifiées et de taillades ad hom. Dès qu'on est intéressé par Soral et qu'on tombe sur vous, on devient un punching ball. Vous êtes un habitué, non, un acharné de l'ad hom. Je l'ai bien vu. Vos réponses rapides et condescendantes sur divers sites sont constituées d'ad hom aussi insolents qu'indolents et relèvent du troll puisque non constructives mais de nature à prolonger une polémique. Je ne réduis pas Tatamoche à cela mais c'est une tendance.


Par rapport à Céline que vous critiquez audacieusement sur un plan socio-historique selon des suppositions de corrélation entre sont œuvre et l'antisémitisme français, je suis curieux de savoir dans quelle mesure vous corréler les deux points. Quelle serait l'étendue de sa responsabilité, comment il se la partage avec la presse.
J'ai tendance à me demander  « sérieusement, qui tomberai nazi en lisant Céline aujourd'hui ?avec la leçon de l'Histoire entretenue par la mémoire à travers les médias, et tout ? » mais il y a ce Soral qui vulnérabilise, commence en douceur comme Hitler commençait (ça y est, point Godwin...).
Dans tous les cas je ne suis absolument pas dérangé par la qualification de caractères portés par une culture (ceux qui sont exacerbés chez les archétypes, qui sont parfois des intégristes). Ainsi j'accepte sans problème les caricatures des sketchs de Dieudonné et  la majorité des phrases sorties de Comprendre l'Empire par Paresia.

Si l'on s'auto-censure au lieu de pointer les caractères d'une culture de façon décomplexée, alors il sera impossible de construire des diagnostics complets avec des solutions efficaces à la clé. Non, à la place, on n'aura aucune idée de l'influence des cultures qui ne figureront jamais parmi les facteurs explicatifs des phénomènes. Inhibition intellectuelle. Exemples de données sur les cultures : la fraternité et le « communisme sans Dieu » chez les musulmans peuvent expliquer un certain holisme en banlieue, par exemple dans l'analyse de la délinquance de banlieue, en figurant bien sûr à côté d'autres corrélats de toutes sortes ; la culture de la réussite peut en partie expliquer la proportion de Juifs dans les hauts postes ; des orientations économiques historiques et des comportement différents au niveau de l'épargne peuvent s'expliquer en fonction que le pays considéré soit de tradition catholique ou de tradition protestante, etc.

ET OUI J'AI DEJA EMIS DES VANNES OU CA PARLAIT EN TERME DE YOUPINS, ET BEAUCOUP RIS ! Et je suis un admirateur de l'Humour juif. Je regrette qu'il y ait si peu de citations de Tristan Bernard sur Wikipédia :
<< À son départ pour le camp de déportation,
« - De quoi avez-vous besoin M. Tristan Bernard ? »
« - D'un cache-nez. » >>

Quant à votre disqualification de l'humour noir qui serait "encore chaud" (mon propre terme, pas le votre) , elle me laisse perplexe :


« L’humour noir est acceptable si c’est un humour réellement désespéré. Je ne crois pas que nous soyons dans ce cas ici.  Pour être capable d’humour noir, il faut être capable de se distancer de ses propres émotions. »

--> L'humour noir, fait d'états d'âme lucides, serait parasité dans sa pureté par l'émotion ? Déjà de l'humour noir exempt d'émotion, ça n'a pas dû être fait très souvent, ça m'a l'air assez compliqué à mettre en place. Visez-vous l'émotion en soi ou seulement la présence d'animosité envers Israël, vue comme « antisémite » ?
Selon votre définition aux relents assez élitistes de l'humour noir, peu peuvent y prétendre.

« 2) Pour Dieudonné, il est certainement vrai que "son personnage est plus complexe" que ce l’impression que peuvent donner ses façons de réagir. Ceci dit, je ne vois en quoi cela rend moins CONDAMNABLE (et non simplement "criticable") son invitation de Faurisson et le fort détestable sketch dont vous parlez. (Sketch dont le seul mérite est de montrer à ceux qui croient encore que Faurisson n’est qu’un brave type "cherchant la vérité historique", qu’il s’agit, bel et bien, d’un antisémite) »

--> C'est injurieux de parler de sketch « antisémite », enfin ! C'est un mot qui envoie en prison ! Souffrez d'une certaine vision de l'humour où l'on peut rire des intégristes juifs, encore moins critiquable que l'Humour juif lui-même qui se moque des Juifs depuis la nuit des temps. Je ne trouve pas ces sketchs avec Faurisson drôles mais c'est une question de goût et de vue à la baisse de la drôlerie chez l'humoriste. Pas question de l'envoyer en prison ou de l'empêcher de travailler parce que Faurisson incarne un salopard du monde associatif qui abuse de son pouvoir. Pas question non plus de condamner cette humour noir qui ne vise même pas le peuple juif ! (Préjugés ?) Au contraire il est de nature à éclairer le public via un certain angle (je rappelle qu'un artiste a à bon droit sa monomanie). Cet angle sur les salauds joués par Faurisson et Dieudonné lui-même est justement de nature à sortir certains religieux naïfs de JSS de leur aveuglement : ils ont des intégristes au pouvoir pour réaliser leur eschatologie, des délirants comme BHL qui sont des gens qui appellent naturellement le rire ! Les Juifs sont évidemment les bienvenues vu qu'ils ne sont pas les cibles. Vous avez des préjugés nan ? On ressort une idée d'universalisme de Foxtrot.

Je dis cela tout en accueillant avec satisfaction le commentaire de  «Max_Ou » sur les relations du bonhomme.

Questions : est-il possible de rire sur les sujets traités par Dieudonné ? Peut-il y avoir un Dieudonné-en-meilleur ? Assumez vos dogmes s'il y en a.


Par vous-même à Armurier : « Je vous remercie également , mais c’est involontaire de votre part, de m’avoir fait comprendre ce qu’avait certainement à l’esprit les parlementaires quant ils ont voté (à la majorité donc) la Loi Gayssot. Il arrive un moment où, avec certains individus, seule la Loi peut encadrer leurs délires. »

--> Est-il possible d'avoir une historiographie différente de la version proposée sur anti-rev.org ? Y a-t-il des dogmes ? Chez qui ? De quelle nature ? Dans votre tête ? Votre vision normative de la société ? Si vous avez une historiographie définitive j'espère que vous avez quelque chose de solide pour la cimenter. Vous avez sûrement d'excellents arguments, à vous de les développer s'ils ne se résument pas à des dogmes amalgamant entre connaissance et norme.

Je me méfie de cette expression de « Loi », on croirait lire un platonicien. En effet, la minuscule est la règle, la majuscule l’exception. Il faut dès lors éviter de verser dans la majusculite.

Et une « Loi » pour recadrer des délires tels que des sketchs de Dieudonné et Faurisson qui interprètent un intégriste juif au pouvoir ? N'est-ce pas liberticide et complètement attardé ?


 « J’ajoute enfin que Dieudonné, par son attitude désinvolte et irresponsable, insulte la corporation des historiens dignes de ce nom qui ont oeuvré, et qui oeuvrent continuellement, pour que la vraie recherche de la "vérité historique" ne soit pas falsifié . . »

--> Dire cela sans jugement moral rend la phrase plus crédible. En effet, vous prétendez défendre l'épistémè et rien qu'elle mais auriez-vous cette attitude vindicative sur un autre sujet d'Histoire ?


« Vous devriez vous interroger plus avant sur la notion de «tabou». Cela vous éviterait, peut-être de reprendre sans savoir, au risque de passer pour un perroquet,  cette antienne de l’extrême-droite paranoïaque sur «Le tabou» qui, d’après leurs fantasmes débiles règne dans nos sociétés démocratiques. »

--> Allons bon. Qu'est-ce que vous pouvez m'apprendre sur le tabou contemporain dans notre PAF et notre presse, vous qui sembliez si sûr que Soral a déjà été invité à la télévision passé l'année 2010, ce dont je doute fortement car c'est l'année de « blacklistage » vraisemblable du « libre-penseur » Taddéï. Vous avez en effet écrit :
« - Soit ce sont des émissions ou extraits d’émissions (télévisées ou radiodiffusées) à laquelle cette marionnette du PAF a été invité (on notera à ce sujet qu’Alain Soral est un ce qu’en bon français on appelle menteur quant il prétend n’être jamais invité). »


 « A propos de Soral et de ses partisans, on peut parler de "secte" politique dans la mesure où en amont du discours politique plus ou moins cohérent il y a la nécessité d’une adhésion globale et obligatoire à la doxa du guru (On a vu, à travers quelques exemples fameux, ce qu’il en coûtait de contester la parole du "chef" …) »

--> Tout est virtuel sauf en conférence. Là, on peut se prendre une petite humiliation« profe-sorale » assez sadique. Dans le futur, à un autre stade où l'esprit critique serait encore plus neutralisé au sein de la structure, la sanction pourrait effectivement changer de nature, c'est ce que vous pensez ? On imagine bien une tentative de révolution peu ou proue -fatalement- royaliste avec Soral et une évolution des règles de la structure E&R pour s'adapter à son évolution fonctionnelle. Ils parlent d'ailleurs concrètement de révolution dans des conférences récentes sur un hommage à Chavez et sur la monarchie.


« Ce que vous ne comprenez manifestement pas est la stupidité  qu’il y a à poser toute question politique à l’aide d’une grille à deux carreaux :  judéophile ou judéophobe. »

--> Il faut bien verbaliser les tendances qui peuvent être nuisibles à la lucidité, à la justesse, à la grandeur d'un discours ; c'est ainsi que je parlerais de tendance judéophile ou "judéo-protectrice". Ainsi il n'y a pas de "grille" réductrice, juste la qualification d'une tendance perçue. Tendance dans laquelle on se contente de la vraisemblance pour pointer un sentiment raciste anti-juif (ou ce qu'on nomme « antisémitisme ») et où tout débordement dans l'amour d'Israël est laissé de côté comme un concept constamment refoulé ou non-acquis. Permettez-moi de trouver cela assez incongru, laxiste et d'y voir une négligence.

Vous m'aviez enfin répondu sur le combat de Dieudonné et vous avez effacé votre post qui relate la légitimité évidente de l'amour d'Israël par les siens, juste à cause de la note aigrie que j'ai postée sur mon blog.


« -  Ecrire que je ne peux lire Nabe «sans vomir» (Qu'en savez-vou ?) est soit une stupidité, soit un mensonge, choisissez ! »

--> Vous semblez avoir du mal avec les points d'interrogation : " Êtes-vous capable de lire Nabe sans le vomir ? Parce que [le cas échéant] vous devriez vous forcer. "


« Question : Quelqu’un vous a-t-il déjà fait remarquer que vous souffrez peut-être d'un « trouble du langage» ? (Compréhension et formulation troublées) »

--> Sur le billet sur AdB j'ai fait des legos avec les concepts d'une connaissance fraîchement acquise, pas de trouble du langage. A l'école je manie l'opérateur, la fonction, le numérateur etc ; je considère le langage comme un outil (le concept étant une cristallisation purifiant le langage), quelque chose dont je n'ai pas tendance à soigner l'esthétique ou, plus important, la commodité. Ce alors même qu'il semblerait que j'aie à faire à un interlocuteur qui a besoin d'une expression commode, besoin sans lequel il ne serait pas complètement perdu en me lisant et pourrait au moins reprendre et critiquer des parties de mes constructions de legos.

Votre compréhension du langage n'est pas très rentre-dedans, c'est le moins que l'on puisse dire si l'on veut euphémiser. Vous ne vous donnez jamais la peine de tenter une supposition sur le sens que je donne à mes expressions, comme si le sens des mots ne dépendait pas un peu du contexte et de l'auteur.

Certes, « pensée hitlérienne » ne veut strictement rien dire pour qui ne tente rien, pour qui n'interprète en fonction du contexte. Vous ne devez pas être très bon dans la compréhension écrite de l'anglais ou de toute autre langue moins riche que le Français ; en effet je me dis que vous auriez peut-être développé une manière de lire laissant plus de place à l'interprétation.

Me reprocher de ne pas savoir m'exprimer quand on a soi-même une façon de lire exceptionnelle peut mettre en doute la certitude que je ne sais pas m'exprimer. Ma non-maîtrise de certains concepts est loin d'être incompatible avec l'éventualité que vous preniez beaucoup trop de pincettes dans votre lecture univoque. Pour refaire un clin d'oeil à l'expression de Kant dont j'ai lu des lignes, votre lecture ne supporte pas les incertitudes.

Sans compter que vous avez aussi des moments de grande clarté : " Alain Soral est onto-psychologiquement un frimeur. "

Sur le sujet de la drogue que je ne risque pas de toucher et d'un éventuel trouble du langage, vous n'avez jamais été aussi bon dans le comique :
Vous m'avez cité :
« (...) à vous lire : les membres d'une communauté peut-être vi times mais jamais responsables d'une faute ayant un lien avec leur appartenance »

Puis vous m'avez demandé « Où est le sujet, où est le verbe, quel est le complément d’objet ?  Qu’avez-vous voulu dire exactement ? »

Parce que monsieur l'indolent n'a pas du tout fait l'effort de corriger ce qui n'est qu'une banale et évidente faute de frappe : à savoir que les membres d'une communauté PEUVENT être victimes.

Ca vous a d'ailleurs peut-être échappé mais en terme de fautes de frappe vous êtes vous-même une source d'inspiration pour des générations et des générations :
  • Le 15/08/13 à 19:18 : " Il est certain que si vous voulez avoir un petit espoir qu'il vousrépondre, il vaut mieux que vous appreniez à mieux vous exprimer   "
  • Le 15/08/13 19:18  " Si vous n'arrrivez même pas ni à vous souvenir , ni à vous relire, je comprends mieux que vous soyez perdu.  "
  • Le 16 août 2013 20:20 : « Entre autres imbécillités notables l’auteur du blog indiqué ci-dessus cite Fréféric Delorca »
  • il y a 6 mois sur Youtube : « Sachez tout de même que j'ai en toutes écrites la même chose sur le net et indiqué à BL à quoi endroit. J'attends encore qu'il m'attaque pour diffamation ... »
Je cite ce sur quoi je suis tombé il y a cinq minutes mais j'ai d'autres souvenirs d'infinitifs incongrus et de mots oubliés. Ca arrive à tout le monde la faute de frappe.

Quand on voit votre goût pour la confrontation avec des débiles, on se dit que vous auriez dû naître plus tard. En plus d'être moins coincé du cul vous auriez fait un parfait troll, huhu.


Vous qui êtes actif dans l'offensive (documentée!) envers Soral sur internet, je vous remercie et vous encourage à cela depuis le début au nom de ma dialectique de lecteur d'E&R en attente de recul, et sachant que nous sommes nombreux à être dans cette saine volonté de prendre du recul. Vous avez rencontré le bonhomme en étant membre de la ND. Vous qui êtes si chatouilleux aujourd'hui avec le fascisme et le racisme larvés, comment avez-vous pu fricoter avec les gens-là ? A lire l'activiste que vous êtes aujourd'hui, la prise de conscience s'est peut-être faîte dans un contexte violent. Y a-t-il eu conflit, dispute ? Est-ce qu'on peut facilement être AUSSI chatouilleux sur ces points alors même qu'on a fait parti de la ND, sans qu'il y ait derrière une désillusion très brutale ? Peut-être une illusion très forte d'abord, puis la conscience d'avoir été manipulé par les sortilèges sophistiques qui sont commodes dans ces milieux ?